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Adoption de lévriers : adopter, c'est sauver un lévrier
Mercredi (09/11/05)
Quand Choupette me fausse compagnie...
--> Petite inquiétude de fin de journée
      Promenade à cheval par une belle fin de journée en compagnie de Duke, Choupette et de Bip, jeune chien arrivé un jour à l'écurie d'on ne sait où et qui accompagne chaque promenade.
     Comme d'habitude, Choupette et lui font les fous, tant ils sont heureux de pouvoir courir et jouer ensemble à se poursuivre. Ils sont sensiblement de la même taille, sauf que Bip est tout noir et a des poils mi-longs. Entre deux galopades, ils cherchent des souris et autres mulots le long des chemins.
     C'est au retour, alors que nous rentrions accompagnés d'une autre cavalière de l'écurie, que je m'aperçus que Choupette ne nous suivait pas. Depuis quand était-elle restée à la traîne ?
    Grâce au téléphone portable, l'écurie fut prévenue, et je laissai P. rentrer sans moi. Je décidai donc de rebrousser chemin au galop, puisque le jour commençait sérieusement à baisser.  On a alors tout le temps à penser à ce qui a pu arriver.
Arrivée à l'endroit où je l'avais vue pour la dernière fois, il n'y avait pas de Choupette à l'horizon... L'inquiétude monta d'autant plus que c'était la première fois que cela m'arrivait. Je n'avais d'autre solution que de rentrer au plus vite avant la nuit pour  sillonner les alentours en voiture. J'espérais simplement que personne ne m'ait embarqué Choupette (il passe souvent des agriculteurs et parfois des promeneurs).
 Duke, lui, toujours fidèle à mes côtés fit donc une nouvelle fois l'aller-retour (au galop!).

     Heureusement, P. qui était rentrée au pas, m'appela pour me prévenir qu'elle était tombée sur Choupette qui prenait sagement la direction de l'écurie !


Quel soulagement ! Choupette avait dû tomber sur un trou de souris particulièrement intéressant, au point d'en oublier tout le reste ! Heureusement, connaissant les environs, elle avait décidé de rentrer par ses propres moyens... Un épisode qui se termine bien, mais je serai encore plus vigilante dorénavant.
Choupette aura du coup peut-être droit à une clochette qui me permettra de la repérer à l'ouïe, comme avec Duke dont les médailles cliquettent lorsqu'il se déplace. A voir...
     En tous cas, depuis ce jour, Choupette est beaucoup plus attentive en promenade : elle a dû se retrouver bien seule au beau milieu des champs, et a visiblement bien enregistré la leçon !

Ecrit par joha, a 11:16 dans la rubrique "Choupette la whippet".
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Mardi (09/08/05)
Que d'émotions...
--> des soins, des soins, des soins

     Les vacances ont bien mal commencé.

En ce début juillet j'étais à mon ordinateur quand j'ai entendu chouiner dans le jardin. Préférant vérifier ce qui se passait, je suis descendue pour voir que Choupette soulevait son antérieur droit. J'ai immédiatement pensé à une foulure, voire une entorse, d'autant plus qu'elle boitait. Ce pouvait être aussi une déchirure musculaire, et bien d'autres choses encore ! Puis elle s'est couchée dans l'herbe. Bizarre... Voulant vérifier cette boiterie, je l'ai appelée vers moi. Elle ne boitait pas, mais avait un comportement curieux, n'étant visiblement pas dans son assiette. Elle ne tolérait pas non plus que Duke s'approche d'elle, alors qu'il était attiré par quelque chose, une odeur visiblement...
     Puis Choupette se retournant pour interdire à Duke de s'approcher, je découvris une estafilade sur le côté droit. De loin, je ne voyais pas avec précision de quoi il s'agissait, mais au seul comportement anormal de la chienne et à la vue de sang sur le pelage, je savais que j'en serais quitte pour des points de suture.

 Un coup d'oeil sur ma montre, flûte, midi dix ! Vite le téléphone, avec un peu de chance, le vétérinaire serait encore à son cabinet. En quelques mots, j'expliquai la situation à Jeanne, qui me dit qu'ils étaient sur le point de partir et que je devais venir tout de suite. 
     Me voilà donc partie pour chercher Choupette qui, entre-temps, s'était réfugiée sur son matelas. Là, je découvris avec effroi une énorme plaie béante ! Devant l'importance de la plaie, j'eus un moment de flottement, ne sachant que faire, et surtout, ne comprenant pas ce qui avait bien pu se passer !  
     Ce que je découvris à ce moment-là en aurait envoyé plus d'un "dans les pommes" ! Tout le côté droit de Choupette était béant, du haut en bas, faisant une sorte de poche de plusieurs centimètres de large qui laissait apparaître ses petits muscles tout rouges de l'épaule, jusqu'aux côtes. Une sorte de scalp ou de peau de lapin qu'on aurait arrachée depuis l'épaule jusqu'au coude ! Malgré l'importance de la plaie, il y avait relativement peu de sang. C'était tout le derme qui était arraché.


     Pendant que je prenais mon sac, elle ressortit dans le jardin où je la récupérai sans trop savoir comment j'allais la transporter. Je décidai de ne rien faire d'autre que de la mettre dans la voiture et de foncer jusqu'au cabinet. Heureusement, la circulation était assez fluide, mais les vingt minutes de trajet me parurent longues, très longues. Choupette ne savait pas comment se mettre, elle souffrait, mais sans se plaindre.
Pour moi, l'incompréhension était totale : où et comment avait-elle pu se blesser à ce point dans le jardin ?


    Arrivée à la clinique, Jacques vérifia l'étendue des dégats : impressionnant, mais avec des travaux de couture, on y arriverait. 
     En rentrant chez moi, je ne mis pas beaucoup de temps pour découvrir ce qui s'était passé : ils avaient fait la course dans le jardin et Choupette avait pris un raccourci en passant trop près de la bâche d'hivernage de la piscine. Celle-ci est posée derrière le bassin, mais un axe métallique dépassant de la bâche, la vitesse conjuguée à la violence du choc, avait littéralement arraché toute la peau.

     Je pus récupérer la chienne dans l'après-midi, après l'intervention sous anesthésie. L'examen approfondi révéla encore un muscle sectionné entre deux côtes qui fut suturé, mais pas de lésions internes à l'endroit de l'impact dont les tissus étaient tout de même bien touchés. 
     Les jours qui suivirent furent en partie consacrés aux soins de Choupette : changement du pansement deux fois par jour au début, parfois plus souvent car l'endroit étant très sollicité,  les pansements ne tenaient pas toujours, puis selon un rythme plus espacé.
     La nécrose des tissus les plus endommagés redoutée par le véto eut bien lieu, ce qui m'obligea à nettoyer les chaires mortes en provoquant leur ramollissement, autrement dit, une espèce de bouillie ! Heureusement, ne craignant pas de voir de vilaines plaies, j'ai pu faire les soins moi-même !
     Aujourd'hui, un mois après jour pour jour, la cicatrisation s'est faite. Il reste le dernier petit carré de peau qui est en-train de se refermer.
     Cet accident aurait pu avoir des conséquences encore bien plus graves car, par chance, le choc s'est produit sur l'épaule. Quelques centimètres avant, et Choupette se sectionnait la carotide...


     Une fois la plaie assez refermée, Choupette a eu le droit de nous accompagner de nouveau à l'écurie, blindée de pansements et arborant un joli t-shirt pour bébé, la seule façon de maintenir à peu près un pansement en place à cet endroit ! Et depuis peu, elle nous accompagne à nouveau en promenade, toujours vêtue de son t-shirt pour éviter tout contact direct.

Les séquelles sont visibles, pour peuve :  , cinq jours après l'accident...


    

Ecrit par joha, a 12:37 dans la rubrique "Choupette la whippet".
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Samedi (12/03/05)
Mettez un whippet dans votre vie
--> puis arriva Choupette
     Dedicace nous quitta après treize mois de traitement contre le cancer. Il avait déjà 11 ans lorsque celui-ci se déclara, aussi étions-nous bien d'accord mon véto et moi pour entamer un traitement à la seule condition que le chien puisse continuer à vivre normalement, sans effets secondaires et dans une bonne forme physique. Et ce fut le cas. Dedicace vécut heureux pendant tout ce temps, les injections parfois le fatiguaient pendant quelques heures, mais il reprenait rapidement le dessus pour vaquer à ses occupations favorites : se promener, rencontrer copains et copines à l'écurie et faire une sieste avec Cannelle. Et les personnes auxquelles je racontais son histoire avaient toujours peine à croire qu'il suivait une "chimio", tant il était en forme. 
    Dedicace avait du mal à respirer car ses ganglions avaient beaucoup grossi. Il avait aussi fait une chute et s'était blessé. Sans doute avait-il fait une légère attaque cérébrale. Quand la maladie prit le dessus, je tins ma promesse et pour ne pas voir décliner mon chien, je pris la décision de l'endormir.Aussi douloureuse qu'elle soit, cette façon de nous séparer de notre compagnon n'est pas la pire. La pire, je l'ai vécue, plus tard... Non, c'est une preuve d'amour que nous pouvons leur offrir que de partir dignement avant la déchéance.

    Le vide était grand, d'autant plus quand à l'écurie je rencontrais les anciens "potes" de Dedicace. Surtout Rustine, une petite Jack Russell blanche avec quelques taches rousses, dont les expressions me le rappelaient un peu. C'est sa propriétaire, me voyant ainsi en peine, qui me parla d'une annonce dans un gratuit : "Cède gratuitement whippet, 4 ans, etc., etc."
- "Ca te ferait du bien, et tu ferais une bonne action, tu rendrais un chien heureux, Jovia ne serait plus seule" me dit-elle, bref, des arguments percutants.
Et finalement, je décrochai mon téléphone pour me retrouver à Sarre-Union devant une porte qui s'ouvrit sur...une adorable petite whippet couleur sable. Dès ce moment, je sus que je ne repartirais pas sans elle ! Elle nous fit une fête pas possible, vint se placer à mes côtés et se mit à tourner sur elle-même comme une toupie, comme savent si bien le faire les whippets.A croire qu'elle nous connaissait !
    Pendant tout le temps où nous avons discuté avec sa maîtresse qui ne pouvait plus la garder, Choupette nous regardait du coin de l'oeil, sagement couchée dans son fauteuil. Nous avions emmené Jovia qui nous attendait dans la voiture : il fallait quand même s'assurer que les deux femelles s'accepteraient. Nous les avons donc lâchées pour un petit pipi et tout se passa parfaitement bien.
    Nous avons ouvert la portière de la voiture et Choupette ne se fit pas prier pour s'y installer sur sa petite couverture. Sa maîtresse lui fit ses adieux, Choupette la couvrit de lèchouilles, la porte se referma et Choupette s'installa confortablement...
    A la maison, Choupette inspecta les lieux. Je pris place sur la canapé, après avoir demandé la permission, ce qu'elle fait toujours aujourd'hui...et Choupette vint se lover contre moi !
C'était aussi simple que cela !
    Après son arrivée chez nous, à aucun moment, Choupette n'a pleuré ou manifesté une inquiétude. Elle semblait accepter sa nouvelle vie sans difficulté. D'ailleurs, Choupette (je n'ai pas réussi à le débaptiser car elle porte trop bien son nom) est une petite chienne toujours de bonne humeur, pleine de vie et de gaieté !

Ecrit par joha, a 11:37 dans la rubrique "Choupette la whippet".
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